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septembre 8, 2022

Les Drs. Eloy et Bryson valident l’IA diagnostique de la prostate Paige en milieu clinique

Au Congrès européen de pathologie 2022 (ECP) à Bâle, en Suisse, le Dr Juan Retamero, directeur médical de Paige, a animé un symposium auquel ont participé le Dr Catarina Eloy, chef du laboratoire de pathologie de l’IPATIMUP, et le Dr Gareth Bryson, pathologiste consultant et directeur clinique de la médecine de laboratoire du NHS Greater Glasgow and Clyde, qui ont discuté de l’impact de la pathologie numérique et de l’IA dans les laboratoires du monde réel.

Le Dr Retamero a ouvert le bal en présentant rapidement le parcours de la pathologie vers le numérique, en commençant par la première approbation par la FDA d’un scanner de pathologie numérique en 2017, puis le développement de modèles d’IA avancés pour la pathologie depuis lors. Il a expliqué que si la numérisation est aujourd’hui une option disponible et intéressante pour les laboratoires de tous types, le secteur dans son ensemble est encore en pleine transformation. Pour que l’adoption de la pathologie numérique soit complète, a-t-il souligné, les laboratoires doivent être guidés par un leadership fort et doivent s’engager totalement à fournir le travail difficile qui permettra de réussir la transition.

Le Dr Eloy a ensuite suivi les commentaires du Dr Retamero en montrant comment son laboratoire a pu accomplir cette transition. Elle a souligné que, bien qu’il ait fallu deux ans pour devenir 100 % numérique, grâce à cet engagement, son équipe a bénéficié d’une amélioration du contrôle de la qualité interne et des délais d’exécution, et a apprécié la nouvelle possibilité de travailler à distance.

Elle a ensuite partagé les détails d’un essai qu’elle et son équipe ont mené pour évaluer les avantages que Paige Prostate – l’IA de Paige pour la détection, le classement et la quantification du cancer de la prostate – pourrait offrir au laboratoire IPATIMUP.

Dans le cadre de l’essai, quatre pathologistes ont examiné 105 images de biopsie de la prostate, d’abord sans aide, puis après une période d’élimination de deux semaines, avec l’aide de Paige Prostate.

Paige Prostate a montré une grande concordance avec les pathologistes en ce qui concerne le classement et la quantification, ainsi que.. :


  • Vingt-deux pour cent (22%) de temps de lecture plus court
    temps de lecture

  • Réduction de vingt et un pour cent (21 %)
    des demandes d’IHC

  • Réduction de 39 % des demandes de second avis
    des demandes de deuxième avis

Chacun de ces résultats a démontré que l’IA offre aux laboratoires numériques une couche supplémentaire d’avantages, notamment des économies de coûts, une allocation plus efficace des ressources et des délais d’exécution plus rapides.

S’appuyant sur ces résultats passionnants, le Dr Bryson a partagé des détails sur sa propre expérience de l’adoption de la pathologie numérique et de l’IA. Il a décrit certains des défis auxquels son laboratoire a été confronté tout au long de ce processus, notamment le fait que, comme IPATIMUP, il a fallu près de deux ans au laboratoire pour devenir entièrement numérique, en grande partie à cause des exigences techniques complexes liées à la sélection des fournisseurs de scanners, de visionneuses et d’IA, des coûts associés et de la formation nécessaire pour que les pathologistes eux-mêmes puissent utiliser ces nouvelles technologies avec succès. Il a réaffirmé que les laboratoires qui envisagent de passer au numérique ou d’utiliser l’IA doivent garder à l’esprit quelques exigences essentielles lors de la sélection des fournisseurs : Si l’IA est généralisable, si l’IA est capable de collaborer avec les pathologistes, la qualité de la communication entre les équipes, et surtout, la confiance dans la technologie.

C’est en fonction de ces critères que le laboratoire du Dr Bryson a évalué l’IA de Paige pour déterminer si nous pouvions être un bon candidat pour leur étude à venir sur la valeur de l’IA. En fin de compte, l’utilisation initiale de l’IA a révélé que :

  • Paige Prostate a fait preuve d’une sensibilité très élevée (99 %) selon les données de son laboratoire indépendant, la spécificité n’étant pas loin derrière.
  • En cas de problème, Paige a travaillé en étroite collaboration avec le laboratoire pour répondre à ses besoins et améliorer ses performances.
  • Bien qu’il s’agisse de l’un des plus grands centres de pathologie à site unique d’Europe, le Dr Bryson et son équipe sont parvenus à effectuer une transition complète vers le numérique et à utiliser l’IA, ce qui prouve que les laboratoires de toute taille sont non seulement capables d’effectuer une transformation numérique, mais qu’ils sont particulièrement bien placés pour en récolter les fruits.

Ainsi, l’étude formelle de Paige débutera en octobre, et le Dr Bryson pense que tant que la confiance sera établie entre les pathologistes et l’IA, le laboratoire bénéficiera énormément de ces technologies, faisant de la transition une expérience enrichissante malgré les difficultés.

En fin de compte, le symposium a souligné que la numérisation est possible dans les laboratoires de toute taille et qu’il s’agit d’un parcours qui apporte aux laboratoires une valeur substantielle en termes de confiance diagnostique, d’efficacité, de rentabilité, de délais d’exécution, et bien plus encore.